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Engagements RSE

Les référents au sein de l’Institut de la Vision lancent leurs premiers projets

L’Institut de la Vision s’inscrit pleinement dans une dynamique de recherche plus durable, inclusive et responsable, engagée depuis plusieurs années au sein de la communauté scientifique. Il a défini des axes prioritaires : l’égalité professionnelle et la transition écologique. Pour porter ces engagements à l’échelle de la communauté scientifique, l’Institut a nommé des référents et référentes, chargés d’initier, coordonner et animer des projets concrets. Leurs premières actions témoignent d’une mobilisation croissante et d’une volonté de faire évoluer les pratiques de manière collaborative.

S’engager pour l’égalité professionnelle

Nommés fin 2023 à l’initiative de la direction de l’Institut de la Vision, Karima Kessal et Grégory Gauvin ont établi des liens avec les réseaux existants mis en place par les tutelles, dont il et elle sont les correspondants. Leur rôle en tant que référent et référente égalité est de faire connaître à tous les collaborateurs de l’Institut de la Vision le cadre légal, la politique des tutelles, les dispositifs d’aide, de soutien et de sensibilisation auxquels ils ont droit.

Journée internationale « Orange Day » du 25 novembre 2024.

Avec le temps alloué à leur mandat, Grégory et Karima ont commencé par se former, puis ont mobilisé l’Institut de la Vision à l’occasion de l’Orange Day du 25 novembre 2024, journée internationale dédiée à l’élimination des violences faites aux femmes. L’événement a pris la forme d’un accueil ouvert, pédagogique et bienveillant. 
Cette première action a suscité un fort écho au sein de la communauté, notamment grâce au soutien affirmé de la Direction générale et des directeurs et directrices de recherche.
Le duo s’est ensuite lancé dans la préparation pour 2025 d’un séminaire consacré à l’égalité au travail, mobilisant des intervenants de chacune des tutelles. « C’est un signal fort pour toute notre communauté scientifique, nous avons besoin de mobiliser plus de monde autour de ces sujets. » précise Karima Kessal.

Karima Kessal
Karima Kessal
Chargée de recherche

« Nous abordons la question de l’égalité avec notre regard de chercheur·se : en partant de données, d’indicateurs, d’un état des lieux rigoureux. Mais ce n’est pas une démarche froide — au contraire, ces outils nous permettent de mieux comprendre les réalités vécues, de cibler les besoins, et d’agir de manière concrète pour améliorer le quotidien de toutes et tous. »

Grégory Gauvain
Grégory Gauvin
Maître de conférences Sorbonne Université

« Changer les choses, ce n’est pas seulement réagir à des situations de crise : c’est faire évoluer les mentalités, au quotidien, sur ce qu’on considère comme acceptable ou non. L’égalité, ça se construit dans les discussions, dans les décisions, dans les pratiques. Et chacun·e peut y contribuer. »

Porter collectivement les enjeux du développement durable

En janvier 2024, les grands organismes de recherche ont réaffirmé leur engagement en faveur de la neutralité carbone de la France d’ici 2050, en signant une déclaration commune. Dans cette dynamique, l’Institut de la Vision a choisi de se saisir pleinement de ces enjeux, en inscrivant le développement durable dans ses priorités de fonctionnement. Deux référents ont ainsi été nommés fin 2024 : Matías Goldin et Matthew Chalk, chercheurs à l’Institut de la Vision et relais respectifs des réseaux développement durable du CNRS et de l’Inserm.

En octobre, ils ont impulsé une dynamique collective avec un premier événement baptisé « Un après-midi pour la planète ». Un groupe de 12 volontaires a ensuite été constitué au sein de l’Institut de la Vision, afin d’accompagner Matías et Matthew dans leurs missions, auxquelles ils dédient 5 à 10 % de leur temps. « Nous nous sommes rendu compte qu’une grande diversité de personnes à l’Institut était très motivée pour agir rapidement, quelles que soient les incitations des tutelles. » relève Matías.

Événement « Un après-midi pour la planète »
Événement « Un après-midi pour la planète »

Leur mission première, le bilan carbone de l’institut, sera disponible mi-2025, mais le groupe de volontaires n’a pas attendu pour mettre en place des actions concrètes. Ils ont par exemple rejoint le freezer challenge, qui a rassemblé plus de 3 100 laboratoires dans 35 pays en 2024. Cette compétition mondiale incite à adopter les meilleures pratiques en matière de gestion réfrigérateurs de laboratoires, qui peuvent descendre jusqu’à -80°C.

« Il est possible d’augmenter leur température de 10°C sans impacter la conservation des échantillons. Ça peut paraître minime, mais c’est leur consommation énergétique est exponentielle. » précise Matthew. D’autres initiatives plus localisées sont en préparation, mais Matías et Matthew ont à cœur de ne pas entraver les activités scientifiques. « Faire une meilleure science, mener une vie plus agréable, et préserver l’environnement ne sont pas incompatibles » précise Matías. « En tant que chercheurs, nous avons un rôle essentiel à jouer pour comprendre ces enjeux et proposer des solutions innovantes » insiste Matthew. 

Matthew Chalk
Matthew Chalk
Chargé de recherche

« La recherche scientifique, en elle-même, n’est pas la principale source d’émissions de CO₂. Pourtant, c’est la communauté des chercheurs qui a tiré la sonnette d’alarme. Nous avons une responsabilité particulière : montrer l’exemple et transformer les enjeux autour de l’écologie en actions concrètes et positives. »

Matías Goldin
Matías Goldin
Chargé de recherche

« Face à l’urgence écologique, beaucoup se sentent seuls ou impuissants. Notre volonté est qu’à l’Institut, chacun puisse rejoindre un collectif, une force d’action, pour ne plus avoir à porter cette inquiétude de manière isolée et se sentir dépassé. »